Question détaillée :
Je suis très inquiet à propos de quelque chose. J’ai juré sur quelque chose que je n’avais, selon moi, pas dit, alors qu’en réalité, je l’avais dit — mais je ne m’en étais pas rendu compte à ce moment-là. J’ai donc juré sur ma mère. Je n’ai pas menti intentionnellement ni fait de faux serment ; j’ai simplement mal compris la situation. Mon intention n’était pas de mentir. Depuis, je demande continuellement pardon à Allah. Me pardonnera-t-Il, sachant que je n’avais pas l’intention de mentir ?
Réponse :
Si en jurant vous vouliez confirmer la véracité de votre parole, en disant par exemple “je jure par Dieu” ou “par ma mère”, et que vous vous êtes rendu compte plus tard que votre déclaration était fausse, alors vous pouvez vous repentir et demander pardon à Allah (swt) — et Il acceptera certainement votre repentir. Il faut simplement éviter de recommencer.
En revanche, si par “jurer” vous faisiez allusion à l’usage de mots offensants, alors cela est ḥarām (interdit) comme vous le savez.
Dans votre cas, puisque votre intention lors du serment était basée sur une connaissance limitée (et donc erronée), mais que vous vous en êtes rendu compte ensuite et vous êtes repenti, vous pouvez expliquer à la personne concernée que vous n’aviez pas l’intention de mentir, tout en étant plus vigilant à l’avenir.
Le résumé d’un ḥadīth est :
« Dis toujours la vérité, ainsi tu n’auras jamais besoin de jurer. »
Syed Haider
